Il y a un peu plus d'un an, la Mairie de Paris fermait à la circulation les 3,5 km de la voie Georges Pompidou. Airparif a réalisé un suivi de l’impact sur l’air de cette mesure.
Ses conclusions sont claires : le niveau de NOx a augmenté aux abords des voies sur berges parisiennes fermées, notamment sur les Quai du Louvre et de la Mégisserie. L'Association assure aussi que la qualité de l'air le long des quais s'est améliorée de 25 % mais que les niveaux de pollution dépassent toujours les limites réglementaires.
L'air parisien s'est dégradé
De plus, l'air parisien s'est dégradé (entre + 1 % et + 5 %) aux carrefours proches des axes fermés et à l'Est de la capitale, dès la fin de la zone piétonnisée (+ 15 %). Enfin, la congestion s'est accrue sur les quais hauts et les axes de report.
L'organisme en conclut qu'"aucun impact significatif sur l'exposition des populations n'a été mis en évidence à la hausse ou à la baisse".
L'étude a fait abstraction des conditions climatiques exceptionnelles que Paris a connues depuis l'hiver dernier et notamment des fortes chaleurs estivales. Airparif a enregistré 24 pics de pollution sur la période allant d'août 2016 à juillet 2017 contre 6 pour la même période des deux années précédentes.