Grand débat : le Groupement national du transport combiné fait ses propositions

Le GNTC suggère la mise en place d’une dérogation de circulation de 5 %, soit 46 tonnes pour les pré/post-acheminement en transport combiné.

Crédit photo Adobe Stock
Ily a quelques semaines, le Groupement national du transport combiné (GNTC) déclarait vouloir être acteur du grand débat national lancé en janvier par le gouvernement. Aujourd'hui, il donne plus de détails sur les idées qu'il entend défendre.

À l’instar de plusieurs professionnels du secteur, le groupement national du transport combiné (GNTC) avait manifesté sa volonté de participer au Grand débat national lancé en janvier par le gouvernement. Aujourd’hui, il dévoile ses 10 propositions. Parmi elles figurent :

  1. un plan national stratégique pour la création et le suivi des plateformes de transport combiné ;
  2. la création d’une ressource financière de valorisation de la tonne de CO2 économisée en faveur du report modal ;
  3. la mise à niveau des infrastructures ferroviaires ;
  4. la pérennisation et l’augmentation de l’aide dite "à la pince" ;
  5. le renforcement des certificats d’économies d’énergie (CEE).

L’importance des sillons

En outre, le groupement préconise également la mise en place de sillons dédiés au fret ferroviaire. Estimant que "les arbitrages sur les attributions de sillons sont encore aujourd’hui trop souvent en défaveur du fret ferroviaire et au profit du transport de voyageurs", des sillons dédiés permettrait d’éviter des délais trop longs d’obtention, parfois "en opposition par rapport aux besoins du marché du transport combiné". Autre marge de levier possible aux yeux du GNTC : l’instauration d’une tarification des sillons "juste et équitable", à savoir basée sur l’inflation ordinaire et non sur le tonnage, ainsi que l’a proposée par SNCF Réseau et validée par l’Arafer.

Concurrencer la route

En outre, le GNTC suggère la mise en place d’une dérogation de circulation de 5 %, soit 46 tonnes pour les pré/post-acheminement en transport combiné. "Avec la généralisation de la circulation des poids lourds à 44 tonnes en 2013, la filière du transport combiné a perdu un avantage compétitif en termes de charge utile. (…) À titre d’exemple, on constate une distorsion de concurrence en faveur du transport routier de marchandises sur la charge utile d’environ, entre 1,7 t et 2,8 t en général cargo, et de l’ordre de 2,4 t en frigo".

Un tarif unique

Enfin, sur la partie maritime, c’est la facturation de la manutention portuaire qui a fait l’objet de proposition. "Les Terminal Handling Charges (THC) représentent des frais de manutention dans les ports de chargement et de déchargement facturés en plus par l’armateur", explique le GNTC. Leur montant pouvant être fixe ou variable avec des surtaxes éventuelles, "les opérateurs fluviaux doivent supporter financièrement une partie de la manutention des UTI, alors que pour les autres modes utilisés pour assurer le pré/post-acheminement, ce coût est assumé par les compagnies maritimes". D’où l’intérêt, selon le GNTC, d’un régime unique de facturation à travers une mutualisation THC.

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