Gilets jaunes : la profession se concerte

Ce lundi 19 novembre, entre 15 000 et 20 000 gilets jaunes étaient encore mobilisés dont une centaine de poids-lourds, et 358 points de blocage étaient recensés à la mi-journée dont six dépôts de carburant.

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Alors que la mobilisation des gilets jaunes contre la taxe carbone sur les carburants se poursuit ce 19 novembre, bloquant plusieurs dépôts de carburant, les organisations professionnelles et syndicales du secteur discutent d'une éventuelle action.

Ce lundi 19 novembre, entre 15 000 et 20 000 gilets jaunes étaient encore mobilisés dont une centaine de poids-lourds, et 358 points de blocage étaient recensés à la mi-journée dont six dépôts de carburant. Restées à l’écart de ces protestations depuis l’annonce de la grogne, la FNTR, l’Union TLF, la  CSD, l’Unostra et  FO Transports sont sorties de leur silence sans pour autant trancher sur une entrée officielle dans le conflit.

"Ce matin, Élisabeth Borne, ministre des Transports, a déclaré avoir discuté avec les organisations professionnelles du transport routier de marchandises annonçant que celles-ci n’appelleraient pas à rejoindre le mouvement des gilets jaunes", précise la FNTR, l’Union TLF, la  CSD et l’Unostra dans un communiqué de presse.

"On a rediscuté avec toutes les organisations de transport routier, elles ne souhaitent pas qu'on fasse des amalgames, elles ne souhaitent pas rentrer dans ce mouvement des 'gilets jaunes'"

a affirmé lundi 19 novembre sur franceinfo la ministre des Transports Élisabeth Borne.

Les OP prêtes à "intervenir"

Rappelant qu’elles n’avaient pas appeler leurs adhérents à rejoindre le mouvement du 17 novembre car "leur situation économique tendue ne leur permet pas de perdre des journées de travail",les quatre organisations professionnelles regrettent aujourd’hui que "les camions sont pris dans divers blocages et barrages et sont dans l’impossibilité de remplir leur mission d’acheminement des marchandises et de ravitaillement." 

A leurs yeux deux portes de sortie existent, soit une ouverture d’une négociation entre le gouvernement et les gilets jaunes ou des mesures soient mises en place pour faire"respecter la liberté de circulation des opérateurs économiques." Dans l'hypothèse d'un statu quo, elles promettent "d’intervenir" sans préciser sous quelle forme.

En revanche, l’OTRE le positionnement semble plutôt clair. "Si nous respectons le droit à manifester, nous réaffirmons qu’il est hors de question de nous lier à une action dont on ne connaît pas ou peu les organisateurs. Par ailleurs, sur le fond, les revendications des professionnels routiers, chefs d’entreprise, ne sont pas celles de ces citoyens."


Une position connue demain

De son côté, FO Transports sonde activement ses troupes et devrait faire connaître sa position demain à l’issue d’une réunion du bureau exécutif fédéral.

Elle assure également "avoir été en contact avec les responsables des autres organisations syndicales CGT/CFDT/CFTC et qu’une position commune sortira certainement en fin de semaine."

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