Lancé en 2011 par six transporteurs pour évaluer en situation réelle d’exploitation des véhicules au gaz, le projet Équilibre vient d’entrer dans une deuxième phase. "Nous croyons toujours que le biométhane est la solution pour décarboner les flottes", explique Pascal Mégevand, gérant de Mégevand Frères, l’une des PME fondatrices du consortium porteur du projet. Mais dans le contexte actuel de flambée des prix, difficile pour les transporteurs de "garder la tête froide", comme il voudrait les y inciter. C’est pourquoi la phase Équilibre 2 porte sur une forme de sécurisation des projets GNV. "Nous travaillons sur un nouveau type de contrats qui associeront un producteur de biométhane et un utilisateur, explique Pascal Mégevand. Ce sont des business purchase agreements (BPA)."
Une fourniture garantie et à un prix encadré
En signant un tel contrat, le producteur s’engagera sur une fourniture garantie et à un prix encadré, sur dix ans. Soit une visibilité bien plus grande qu’avec un contrat classique. "À Mégevand Frères, un tiers de nos achats pour notre station GNV sont à prix fixe, témoigne le patron de la PME haut-savoyarde. Aujourd’hui, celui-ci est plus intéressant que lorsque nous avons signé le contrat, mais il reste sur trois ans seulement." Autre avantage du BPA, précise le dirigeant, "le prix du biométhane ne sera plus indexé sur le marché mondial, mais uniquement sur l’évolution des coûts de compression, de distribution, de maintenance…"
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