Le gouvernement espagnol cherche un partenaire industriel pour entrer au capital de Renfe Mercancías, la filiale fret de la Renfe. La SNCF et la Deutsche Bahn (DB) seraient sur les rangs.
Au cours d’une réunion publique récente consacrée au secteur ferroviaire, Ana Pastor, ministre espagnole de l’Equipement, a indiqué qu’un plan de viabilité était en cours d’application au sein de Renfe Mercancias, la filiale de fret du groupe public espagnol Renfe. L’objectif est de faire en sorte que "la société termine l’exercice, et ce pour la première fois depuis sa création, sans perdre d'argent" a précisé la ministre.En 2014, selon des données encore provisoires, Renfe Mercancias a réalisé un chiffre d’affaires de 249 M€ (+12,5%) et a enregistré des pertes à hauteur de 54 M€ (-28%), soit un quart des pertes du groupe (209 M€ pour un CA de 2,97 Md€).
Le contexte est plutôt favorable pour l’opérateur public espagnol : le trafic ferroviaire de marchandises a progressé de 25% entre 2012 et 2014 (de 17 Mt à 21,3 Mt). En dépit de la libéralisation du secteur ferroviaire (9 opérateurs privés dédiés uniquement au fret), Renfe Mercancias détient un quasi-monopole, avec 79% du marché selon une…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?