Europe : la Commission investit 2,7 Md€ dans des projets transport

L'essentiel du financement sera consacré au développement du réseau ferroviaire européen (1,8 Md€), à la décarbonation et la modernisation du transport routier, à la mise au point de systèmes de transport intelligents (359,2 M€) et au déploiement des systèmes de gestion du trafic aérien (ATM) (311,3 M€).

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La Commission européenne va investir 2,7 Md€ dans 152 projets transport destinés à favoriser une mobilité compétitive, propre et connectée en Europe.

Dans le cadre des appels à propositions lancés en octobre dernier, la Commission européenne a reçu 349 candidatures représentant un besoin de cofinancement de 7,5 Md€. Le 23 juin, Bruxelles a tranché en faveur de 152 d’entre eux qui ont répondu au double critère que s’était fixé la Commission : une répartition équilibrée sur le plan géographique et entre les différents modes de transport.

Des projets propres, innovants et numériques

"La demande d'investissement dans les infrastructures de transport est extrêmement forte. Cette nouvelle vague d'investissements se concentre sur des projets propres, innovants et numériques afin de moderniser le réseau de transport européen", a déclaré Violeta Bulc, commissaire européenne responsable des transports.

Au total, 2,7 Md€ seront mobilisés au titre du mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE) prenant la forme de subventions dont les taux iront de 10 % à 50 % des coûts éligibles des projets. L'essentiel du financement sera consacré au développement du réseau ferroviaire européen (1,8 Md€), à la décarbonation et la modernisation du transport routier, à la mise au point de systèmes de transport intelligents (359,2 M€) et au déploiement des systèmes de gestion du trafic aérien (ATM) (311,3 M€).

19 projets tricolores

Sur les 49 projets tricolores qui ont concouru (représentant 237 M€), 19 ont été retenus pour un montant de 91,6 M€. Parmi eux on, trouve notamment :

  • les études pour la réouverture d’une ligne entre Pau et Zaragosse prévoyant de transporter 1,5 Mt de marchandises par an, dont le tronçon entre Oloron et Bedous (Pyrénées-Atlantiques) a déjà été remis en service après 26 ans de fermeture ;
  • une avancée sur le service fret entre Bordeaux et Dax avec la première phase de 40 km entre Morcenx et Dax sur le corridor Atlantique ;
  • le début d’études sur le design des terminaux de Rungis et de Barcelone, le développement du logiciel d’optimisation ou la définition d’un business plan, d’un projet de management pour la route multimodale (Miro) reliant Rungis à Barcelone.
  • La poursuite du déploiement de systèmes de transport intelligents dans le cadre du déploiement l’espace maritime de l’arc Atlantique.

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