Éric Hémar, Union TLF : "Notre secteur n’est pas encore assez reconnu"

Éric Hémar, président de l'Union TLF.

Crédit photo Union TLF
Transition énergétique, organisation du territoire et attractivité des métiers… À l’occasion de l’assemblée générale de l’Union TLF qui s’est tenue le 30 juin, Éric Hémar, qui en est le président, dresse le bilan de son premier mandat à la présidence de la fédération et détaille ses priorités pour les trois prochaines années.

L’Officiel des transporteurs : Vous êtes à la tête de l’Union TLF depuis trois ans, quel bilan tirez-vous de ce premier mandat ?
É. H. :
Lorsque j’ai été élu, j’avais plusieurs priorités, notamment la compétitivité, l’attractivité du métier, la transition énergétique ou encore l’innovation. Des sujets ont avancé, d’autres moins en raison de la crise Covid qui a bouleversé le calendrier. En termes d’organisation, la fédération s’est dotée de nouvelles commissions métiers et s’appuie sur une bonne équipe de permanents renforcée et plus structurée amenant un vrai service aux adhérents. L’ensemble nous a permis de réaliser de bons scores de représentativité au sein de la branche en 2021, de + 4 %, soit 32,47 % des collaborateurs de la branche, c’est une belle récompense pour les équipes de TLF.

L'OT : Quels sont, selon vous, les principaux "tops" et "flops" pour la profession sur cette même période ?
É. H. : 
Sur la compétitivité, nous avons eu des éléments très positifs, souvent portés par France Logistique. On se rend compte qu’il est important de parler à l’unisson aux pouvoirs publics, ce qu’on a fait sur plusieurs sujets – sur la fiscalité des entrepôts, sur la création d’une task force sur la transition énergétique ou sur la TICPE, notamment. De façon collective, nous avons réussi à faire reconnaître l’importance de notre secteur, une tendance qui a aussi été poussée par la crise sanitaire, bien que beaucoup reste encore à faire. Du côté des flops, il y a eu la loi climat et résilience, sur laquelle nous avons dû batailler, avec des amendements de tous bords, dont certains allaient jusqu’à nier notre activité. C’était un vrai combat avec certains éléments que nous n’avons pas pu empêcher, comme la fin progressive du remboursement partiel de la TICPE. Nous pensions que certaines étapes en termes de compréhension de notre secteur avaient été franchies, mais ce n’était pas toujours le cas. Il y a aussi eu la question du bonus-malus sur les contrats courts, une mesure qui ciblait le transport et la logistique parmi sept autres secteurs concernés, que nous sommes parvenus à faire modifier mais très marginalement.

L'OT : Pour les trois prochaines années de votre mandat, quels seront les enjeux en matière environnementale ?
É. H. : Notre objectif est d’accompagner la transition énergétique mais qu’elle soit faite dans des délais réalistes et en tenant compte de la disponibilité des véhicules et des réseaux d’avitaillement sans bouleverser les résultats des entreprises de transport et logistique. (...)

> Lire l'intégralité de l'interview dans l'Officiel des transporteurs 3118 du 1er juillet 2022

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