Emploi : une envolée dans le TRM

Si les besoins en recrutement s’accroissent, le rapport 2018 de l’Observatoire prospectif des métiers et des qualifications dans les transports et la logistique (OPTL) confirme les difficultés rencontrées par les entreprises pour pourvoir ces postes.

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Porté par un marché dynamique, l’emploi salarié de la branche continue sa progression amorcée en 2013. Si les besoins en recrutement s’accroissent, le rapport 2018 de l’Observatoire prospectif des métiers et des qualifications dans les transports et la logistique (OPTL) confirme les difficultés rencontrées par les entreprises pour pourvoir ces postes.

Le transport routier de marchandises a connu sa plus forte progression du nombre d’emplois salariés depuis 2007. Au 31 décembre 2017, le secteur regroupe ainsi 358 581 personnes, soit une hausse de 3,9  % par rapport à 2016. La branche, tous transports confondus, dépasse désormais le seuil de 700 000 salariés, note le rapport de l’OPTL (Observatoire prospectif des métiers et des qualifications dans les transports et la logistique) portant sur l’année 2017.

Age moyen : 44 ans

Porté par l’essor du e-commerce et des livraisons à domicile, le nombre d’indépendants dans la branche grimpe de 24 % : 30 448 établissements de TRM n’employaient aucun salarié fin 2017 (24 461 fin 2016). La délivrance d’attestations de capacité dans le transport léger a par ailleurs été multipliée par 1,5 entre 2016 et 2017.

Comme en 2016, l’âge moyen des salariés du secteur reste à 44 ans. Une stabilisation qui s’explique par les recrutements souvent motivés davantage par la croissance des capacités de production que par le remplacement de départs en retraite.

En CFA plus tôt

Environ 11 000 salariés sont partis en fin de carrière en 2017, dont 2 300 ont fait valoir leur congé de fin d’activité. Il s’agit du plus grand nombre de départs via ce dispositif depuis 2001. Si les conditions de travail s’avèrent moins pénibles, le métier fait apparaître davantage de stress, ce qui peut inciter les conducteurs à partir plus tôt. Par ailleurs, le doute sur l’avenir du dispositif semble accélérer ces départs. "

Auparavant, les conducteurs attendaient souvent une année après avoir  atteint les conditions minimums avant de faire valoir leur CFA, note Anne Castay, chef de projets études à l’AFT. Désormais, ils le prennent plus rapidement." 

 

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