Nicolette van der Jagt : Les chargeurs ne constituent pas un ensemble homogène. L'automobile, la chimie ou le BTP sont plus affectés par la crise que les produits de consommation. D’une manière générale, les entreprises ont cherché à se débarrasser de leurs stocks et la demande de transport a chuté de quelque 30%. Du coup, les prix ont diminué.
En France, selon l’International Transport Forum (ITF), cette baisse est de l’ordre de 50% dans le routier et de 30% dans le fluvial. Résultat, les opérateurs offrent plutôt moins de qualité et moins de flexibilité car ils ont du mal à investir. Les chargeurs, eux, se focalisent en priorité sur les prix, mais ils essaient toujours d’obtenir plus de transparence et de prévisibilité. Or ça ne s’est pas amélioré, bien au contraire.
La conjoncture peut-elle inciter les chargeurs à préférer le rail à la route…
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