Selon une étude de TomTom Telematics, réalisée auprès de 1 200 entreprises de transport en Europe, dont 200 en France, les bureaux de plus de la moitié (52 %) d’entre elles ont été inspectés ou audités au cours de l’année, en vue de vérifier le respect des temps de conduite.
Des missions annulées
L’étude révèle également que 43 % des entreprises ont fait l’objet d’une à cinq inspections routières au cours de la même période.
Par ailleurs, 41 % des entreprises de transport déclarent avoir annulé une à dix missions qu’elles souhaitaient attribuer à des chauffeurs ces douze derniers mois en raison du manque de visibilité sur leurs temps de conduite restants pour la journée.
De nombreux tracas administratifs
"Nous nous sommes entretenus avec plus de 1 000 entreprises de transport réparties dans toute l’Union Européenne", explique Annick Renoux, directrice commerciale France de TomTom Telematics. Il ressort de ces échanges qu’assurer le suivi du respect de la réglementation relative au temps de conduite peut "entraîner de nombreux tracas administratifs et nuire à la productivité"...
Retrouvez l'intégralité de cet article dans L'Officiel des Transporteurs n°2940 du 14 septembre 2018;