Le pavillon français se redresse. C’est la conclusion de l’étude sur les perspectives et coûts du transport routier de marchandises (TRM) publiée il y quelques jours par le Comité national routier (CNR).
Après le compte propre dont l’activité a bondi de 8,9 % en 2016, c’est au tour du compte d’autrui de "bénéficier des regains actuels de l’économie française", analyse le CNR. Sur le 1er trimestre 2017, cela s’est traduit par une augmentation de 4,3 % et, sur un rythme annuel (T1 2017/T1 2016), de 8,2 %.
L’embellie qui cache la pénurie
De manière globale, le CNR constate également des coûts qui progressent de 1,7 % en moyenne, entre août 2016 et août 2017. Dans le détail :
- le gazole a pris 8,6 % ;
- la maintenance 1,1 % ;
- les infrastructures 1 % ;
- le personnel de conduite sur la longue distance 0,6 % ;
- le personnel de conduite en régional 1 % ;
- les frais de déplacement 0,6 %.
En termes de perspectives, le CNR assure que "les enquêtes de conjoncture confirment cette embellie en 2017 et une difficulté réelle du secteur de recruter des conducteurs pour satisfaire la demande."