Brexit : la tension monte !

Le gouvernement britannique, à travers le mandat donné à son négociateur, affiche son refus d’accepter toute obligation de s’aligner sur la réglementation européenne.

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L’Union européenne et le Royaume-Uni ont démarré les discussions en vue d’un accord commercial depuis le 2 mars. Mais les mandats de négociation publiés par les deux parties et les déclarations empreintes de menaces de Boris Johnson, le Premier ministre britannique, laissent planer le doute quant à l’issue des négociations.

"Le gouvernement ne négociera aucun arrangement si le Royaume-Uni n’a pas le contrôle de ses propres lois et de sa vie politique" : en résumé, c’est l’état d’esprit dans lequel les négociateurs britanniques ont engagé les pourparlers avec l’Union européenne dans le cadre du Brexit. Le gouvernement britannique, à travers le mandat donné à son négociateur, affiche son refus d’accepter toute obligation de s’aligner sur la réglementation européenne. Boris Johnson a renchéri en déclarant que si les grandes lignes d’un accord n’étaient pas établies d’ici à juin, son gouvernement pourra préparer une sortie sans accord. De plus, il ne cesse de clamer qu’aucun report du départ définitif, fixé au 31 décembre 2020, n’aura lieu.

Établir une zone de libre-échange

Du côté de l’Union européenne, les lignes directrices de la négociation laissent entendre que les désormais 27 États membres n’ont pas l’intention d’abandonner les garanties qu’ils exigent, à savoir : la nécessité de "conditions de concurrence équitables" pour établir une zone de libre-échange garantissant l’absence de droits de douane, de redevances, de charges d’effet équivalent ou de restrictions quantitatives dans tous les secteurs.

Dans son mandat, la Commission européenne demande au gouvernement britannique de s’engager à harmoniser ses règles, notamment sur la concurrence, les normes du travail et la protection environnementale. "Le Royaume-Uni ne peut pas s’attendre à un accès de haute qualité au marché unique s’il n’est pas prêt à accepter les garanties que la concurrence reste ouverte et juste", avait indiqué Michel Barnier, le négociateur de l’Union européenne.

Des clauses propres au transport routier de marchandises

S’agissant du transport routier, le mandat européen prévoit d’établir un accès ouvert au marché pour le transport bilatéral de marchandises par route, y compris les voyages à vide, effectué par les transporteurs de l’Union vers le territoire du Royaume-Uni, et vice versa.

> Lire la suite de l'article dans L'Officiel des transporteurs n° 3011 du 6 mars 2020

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