Le constructeur anglo-américain Arrival a dévoilé le 3 mars dernier la version finale de son fourgon électrique prête à être testée sur les routes. Les 25 premiers exemplaires, actuellement en construction près d’Oxford, rouleront cet été au Royaume-Uni, avec un lancement d’une production à grande échelle prévue au troisième trimestre 2022. De quoi concurrencer le futur fourgon du suédois Volta Truck, allié à Petit-Forestier, mais aussi les modèles électriques des constructeurs traditionnels comme le Renault Master ZE ou le Mercedes eSprinter.
Plusieurs modèles
Arrival prévoit de livrer plusieurs modèles - "cargo van" H1L1, "chassis van" H2L3, "passenger van" H2L3, "cargo van" H3L3 et "walking van" H3L4 - mais se concentre pour le moment sur son grand fourgon L3H3. Doté d’un pare-brise panoramique incliné, l’accès cabine s’effectue via des portes coulissantes. La modèle présenté, long de 5,79 mètres, dispose d’un volume utile de 14 m3 (charge utile de 1 975 kg max). Plusieurs packs de batteries, de 44 à 133 kWh seront possibles pour une autonomie jusqu’à 340 km.
L’entreprise, créée en 2015, a bénéficié l’an passé de l’entrée des constructeurs Hyundai et Kia à son capital, suivi du renfort d’UPS. L’expressiste américain, qui était déjà un partenaire de développement, en a profité pour assortir sa participation d’une commande de 10 000 véhicules destinés à rejoindre ses flottes européennes et nord-américaines d’ici 2024. Arrival affirme que son fourgon coûtera le même prix que les véhicules équivalents à carburation thermique, mais que son TCO sera nettement plus réduit du fait de coût d’entretien, et de carburant, moindres, et d’une législation nettement plus favorable aux véhicules zéro émission. Le constructeur travaille en parallèle sur des modèles de bus et minibus.
