20e congrès OTRE : Décarboner, fédérer, recruter

Le Congrès 2021 a été rythmé par des tables rondes et des temps de rencontre avec les partenaires présents. 

Crédit photo LB
Près de 400 professionnels se sont rassemblés lors du 20e congrès de l’OTRE, qui s’est déroulé à Bordeaux le 4 novembre. Au programme, des tables rondes sur les principaux sujets du moment – les perspectives économiques, la décarbonation, et l’image du secteur.

Le Congrès 2021 a été rythmé par des tables rondes et des temps de rencontre avec les partenaires présents. Le plaisir de se rassembler était évident, ne masquant toutefois pas les inquiétudes des professionnels qui ont attentivement écouté les intervenants du jour. En préambule de son discours pour son premier congrès en tant que président de l’OTRE, Alexis Gibergues a tenu à rappeler le rôle stratégique du transport routier sur le plan économique et le quotidien des Français.

Jean-Baptiste Djebbari, le ministre des Transports, présent à l’ouverture du congrès, a assuré que "le gouvernement ferait sa part" pour aider les entreprises du secteur à faire face aux nombreux défis à venir. Il a identifié trois priorités pour l’avenir : "décarboner le transport – avec notamment un plan de soutien à l’électrification des poids lourds. Pour rendre cette transition possible, il faut fédérer au niveau européen, entre autres, pour aller vers une convergence fiscale. Par ailleurs, ce secteur est un vivier d’emploi pour tous : c’est essentiel de le faire savoir", a-t-il dit, rappelant la mise en place prochaine du "contrat engagement jeune" pour les moins de 26 ans.

Un déficit d'image

Lors de la table ronde consacrée à "améliorer la perception de la profession et attirer des talents", Stéphane Levesque, directeur de l’URF (Union Routière de France) a pointé le déficit d’image dont pâtissent les acteurs de la mobilité routière, et le déficit de connaissance sur l’importance du secteur au niveau économique. "En 2019, la mobilité routière a généré des revenus à hauteur de 43 milliards d’euros – dont 75 % issus de la TIPCE, alors que les dépenses liées à la route se sont élevées à 14 milliards d’euros » rappelle-t-il.

Le grand public ne connaît pas les métiers du transport, et le manque de communication du secteur – notamment sur les réseaux sociaux, n’arrange rien. Chacun avance des pistes. "Nous travaillons avec des influenceurs. Nous avons identifié ceux positionnés sur le sujet de la mobilité routière : leurs audiences moyennes atteignent 10 000 à 20 000 followers, et une communauté les suit. Nous leur donnons accès à des informations. Ils en font ce qu’ils veulent : nous n’avons pas de droit de regard, et ne les rémunérons pas", explique Stéphane Levesque.

Lire l'intégralité de l'article (accès réservé) dans L'Officiel des Transporteurs n°3089-3090 du 12 novembre 2021.

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