La planification écologique au cœur de la journée France Logistique

France Logistique 2023

Bruno Millienne (Député des Yvelines) et Anne-Marie Idrac (France Logistique) lors du discours inaugural de la journée de la filière Transports et Logistique. 

Crédit photo Dinhill On
Le 9 novembre, France Logistique a organisé sa journée sur la filière Transports de marchandises et logistique à Paris. Cette édition était consacrée aux enjeux de la planification écologique dans le secteur.

C’est dans les locaux de l’Assemblée nationale dans le 7e arrondissement de Paris que France Logistique a organisé sa journée annuelle le 9 novembre. Cet événement a constitué l’occasion pour les acteurs de la filière Transport routier et logistique d’échanger sur la planification écologique. Pour l’occasion, des tables rondes ont été organisées notamment sur les thématiques de l’évolution de la demande de transports, de la transition énergétique du secteur et de la logistique urbaine.

Au cours de la première table ronde, des chargeurs tels que le spécialiste des matériaux de construction Saint Gobain et l’aciériste Arcelor-Mittal ont fait part de leur vision de l’évolution des flux de transport dans un contexte de décarbonation. Il est apparu que la diminution des émissions de CO2 s’inscrit dans la RSE des entreprises. Ce qui va conduire à un changement profond du transport, que ce soit sur leur empreinte carbone ou de la complexité des flux.

Un transport plus complexe et cher

Au cours de cette journée, des acteurs du transports (Ceva Logistics, Heppner, et Noblet) ont également témoigné de leurs actions pour verdir leur activité. Si chacun a initié leur transition énergétique selon leurs usages, tous s’accordent à dire que le TRM de demain s’appuiera sur un mix énergétique. Et qu’il faut avoir conscience qu‘un transport bas carbone sera obligatoirement plus onéreux. Reste des interrogations sur la prise en charge de ce surcoût, qui ne doit pas impacter la marge des transporteurs déjà faible.

Enfin, la table ronde dédiée à la logistique urbaine a fait apparaître une nécessité de travailler sur une nécessité de travailler sur la réglementation des zones de livraison et sur l’acceptabilité des flux logistiques. Car ces derniers se multiplient avec l’explosion de l’e-commerce et des activités CtoC (de particulier à particulier) liés à la réutilisation de produits d'occasion (Vinted, etc.).

Un compte-rendu détaillé de cette journée France Logistique sera à retrouver dans le prochain magazine mensuel de l’Officiel des Transporteurs (n°3157) à paraître en décembre.

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