Diana Diziain est directrice déléguée de l’Afilog, association de professionnels de l’immobilier logistique, qui regroupe 135 membres. Pour L’Officiel des transporteurs, elle dresse leur état des lieux de l’immobilier logistique en zone urbaine et des enjeux à venir.
Que représente l’immobilier logistique en France et quelle est la situation selon les régions ?En France, nous approchons les 90 millions de m² de surface logistique. En termes de tension, la région des Hauts-de-France est la seule où les choses vont bien avec un taux de vacance confortable de 8,2 %. La Normandie ou le Centre Val-de-Loire sont autour de 6 % de vacance, avec des disparités importantes au sein des territoires. Les autres régions sont sous le seuil critique que l’on estime à 5 %. En dessous, on bloque la mobilité résidentielle des entreprises logistiques. Le taux idéal est de 7 à 8 %. Nous identifions trois secteurs très tendus : la région lyonnaise, l’Île de France et la région de Nantes.
Peut-on dire que…
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