Jean-Yves Astouin, président de Provence Astouin (13), vient d’être élu président de la Caisse Interprofessionnelle des Congés Payés de la Région Méditerranéenne (CICPRM). Il évoque pour l’Officiel des transporteurs les axes prioritaires de sa mandature, notamment la déduction forfaitaire spécifique (DFS).
Vous succédez à Jean-Raymond Menotti à la présidence de la CICPRM. Quels ont été les temps forts de l’assemblée générale du 21 juin ?
Seul candidat à la présidence de la Caisse, j’ai été élu pour les trois prochaines années. À 98 ans, Jean-Raymond Menotti n’a pas souhaité se représenter. Il a été élu vice-président. Je suis-vice-président depuis 6 ans de la CICPRM et, depuis 18 mois déjà, je remplaçais monsieur Menotti. Le Conseil d’administration compte huit membres d’expérience : quatre vice-présidents, Edgard Aubrieux, Victor Faramia, Jean-Raymond Menotti et Yves Repetto, trois membres du bureau : Stéphane Bosi, Laurent Carillo et Fabien Roux. Jean-Louis Di Puma conserve son poste de secrétaire. Lors de l’assemblée générale, nous avons examiné les comptes 2022. La caisse a dégagé un excédent de 6,8 M€, qui nous permet de constituer une réserve de 16 M€ pour faire face au contentieux avec l’Urssaf et de rétrocéder 2,5 M€ aux entreprises adhérentes entre juillet et septembre prochain.
Où en êtes-vous de votre différend avec l’Urssaf au sujet de la déduction forfaitaire spécifique (DFS) ?
La DFS constitue mon gros chantier de début de mandat et j’espère parvenir à régulariser la situation d’ici un à deux ans. Il semble que l’on s’achemine vers une procédure de conciliation en octobre prochain sachant que le Bulletin Officiel de la Sécurité sociale a réintégré la DFS de 20% pour 2022. Aujourd’hui, entre 40 et 50% de nos adhérents pratiquent la DFS. Demain nous serons proches des 80%. De toutes façons, les sommes sont placées en réserve mais le montant sera inférieur à 16 M€.
Quels sont les axes prioritaires de votre mandature ?
Je souhaite à la rentrée renouer avec les caisses de Paris et de Lyon et trouver une solution pour réintégrer l’Union des caisses interprofessionnelles des congés payés et proposer une nouvelle gouvernance axée sur une coprésidence. Nous devons favoriser le maillage territorial. Nous devrions aussi mutualiser certaines fonctions support de manière à réaliser des économies. Je pense par exemple au système informatique. Par ailleurs, nous souhaiterions ouvrir la caisse à de nouveaux codes APE, notamment auprès des ambulanciers.
