« Il faut composer avec la concurrence des transporteurs étrangers »

Article réservé aux abonnés

« L’activité ralentit depuis plusieurs semaines. On voit moins de camions sur les routes, ainsi que dans les garages. On a beau nous dire que tout va bien, qu’il y a du travail pour tout le monde, la situation est plus contrastée sur le terrain. Le risque est grand de voir de petites entreprises péricliter car il est extrêmement difficile de répercuter les hausses des différents coûts, notamment ceux des matières premières et de l’énergie. Pendant les premier et deuxième confinements, à l’instar des infirmières, les conducteurs ont été presque applaudi. Mais ils ont de nouveau été oubliés. Dans bien des cas, ils n’ont pas même droit à un café ou à une douche, ce qui n’est pas acceptable. Mettre un poids lourd sur la route représente un coût non négligeable, et l’équation de rentabilité est souvent difficile à atteindre. Dans notre région, outre la désertification industrielle, il faut composer avec la concurrence des transporteurs étrangers, dont les tarifs sont moins élevés en raison de coûts de travail inférieurs à ceux du pavillon français, mais aussi avec la concurrence de l’affrètement. Après tous les efforts et les sacrifices consentis, les transporteurs de notre taille ne peuvent…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Les plus de l’OT

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15