Transport de carburant : l’ampleur de la grève contestée

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La grève, lancée à l’appel de la CGT, mobilisait entre 200 et 300 conducteurs en milieu de semaine.

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Les branches transports des syndicats CGT, CFTC, CFDT, FO et CFE-CGC ont été reçues au ministère des Transports pour évoquer la situation des conducteurs de camions transportant des matières dangereuses. Un mouvement de grève est en cours depuis le 26 mai, à l'appel de la seule CGT.

Après 6 jours de grève des conducteurs de matières dangereuses, les syndicats devaient être reçus le 31 mai, en fin d’après-midi au ministère des Transports

Le même jour, les fédérations nationales des transports CFDT/FO/CFTC/CFE-CGC demandaient dans un courrier à la nouvelle ministre, Élisabeth Borne, la tenue d’une table ronde avant l’été, "en présence des organisations patronales représentatives, des chargeurs, des organisations syndicales représentatives de salariés, les services de l’État garant de la sécurité publique des biens, des personnes et de la santé des salariés", et la mise à disposition d’un médiateur.

Pas la majorité des conducteurs

Différentes organisations professionnelles et syndicales ont élevé la voix pour contester l’ampleur et le suivi du blocage des dépôts d’hydrocarbures sur le territoire. Dans un communiqué commun la FNTR et l’Union TLF ont rappelé que " la majorité des conducteurs d’entreprises de transport d’hydrocarbures n’[était] pas en grève. Bien au contraire, les entreprises et les conducteurs [étaient] mobilisés pour assurer la continuité des approvisionnements des stations-services". Elles ont dénoncé des "opérations d’intimidation par une minorité de syndicalistes dont certains n’appartiennent même pas au secteur des transports".

200 à 300 conducteurs grévistes revendiqués

La grève, lancée à l’appel de la CGT, mobilisait entre 200 et 300 conducteurs en milieu de semaine, au sein de l’Hexagone et l’Île-de-France comptabilisait 70 % de grévistes selon Jérôme Vérité, secrétaire général de la Fédération des Transports CGT.

Plusieurs centaines de stations-service, franciliennes notamment, connaissaient des difficultés d’approvisionnement. "Les communiqués de presse conjoint de TLF et de la FNTR nous ont surtout choqués par les termes employés. Ces organisations nous accusent de violences verbales, de menaces physiques, et de jets de pierre sur les véhicules ce qui n’est pas le cas sur le terrain", a-t-il déclaré.

Pas partie prenante

De son côté, l’Union fédérale route FGTE-CFDT a expliqué, dans un communiqué du 30 mai, ne pas vouloir "rentrer dans un conflit dans lequel elle ne partage pas certaines revendications et pour lequel, il en manque d’autres, notamment celles liées à la santé, aux conditions de travail et à la sécurité". Elle s’est toutefois solidarisée pour demander la tenue de la table ronde.

Ce 31 mai peu avant la rencontre prévue avec les syndicalistes, le ministère des Transports rappelait toutefois qu'il n'était "pas partie prenante aux discussions sur ces revendications" mais qu'il avait "engagé les partenaires sociaux à établir rapidement un dialogue."

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