TK’Blue réclame un appel d’offre pour la plateforme EVE

Philippe Mangeard, président de TK'Blue, estime qu'un monopole de la gestion de la plateforme EVE, est dangereuse pour la profession.

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Suite à l’annonce du  nouveau programme EVE II qui devrait démarrer en Janvier 2021, TK’Blue, l’agence de notation extra-financière du transport, dénonce l’absence de mise en concurrence des entreprises pour l’élaboration de la plateforme d’échange de données environnementales.

Philippe Mangeard, président de TK’Blue, l’agence de notation extra-financière du transport qui mesure la performance éco-responsable des transporteurs et des donneurs d’ordres, vient d’envoyer un courrier aux organisateurs du programme EVE (Engagements Volontaires pour l'Environnement) pour dénoncer  le fait que l’Ademe  "n’a pas fait d’appel d’offres pour le choix du (des) prestataire(s) informatique(s) en charge de la mise en œuvre de la plateforme, contrairement à ce qu’elle avait retenu et signé lors de la convention EVE d’Octobre 2018". TK’Blue propose sa candidature pour être aussi référencée "à égalité" comme solution de plateforme d’échanges dans le cadre du programme EVE II.

L’efficience de la plateforme en débat

 L’agence considère que sa solution est "pleinement opérationnelle et fonctionne depuis 8 ans parfaitement et conformément à la législation française, européenne et internationale. De plus elle est certifiée par Bureau Veritas et affiche de milliers d’utilisateurs". Par ailleurs, TK’Blue précise qu’elle ne demande aucune subvention. Elle avance que sa plateforme est "gratuite et offre des solutions sur mesure aux transporteurs, ainsi qu’aux chargeurs et Commissionnaires de transport".

Philippe Mangeard se dit "malheureux" d’avoir vu les organisations professionnelles du transport et du fret (FNTR, OTRE, TLF, AUTF) en retard sur leurs objectifs de signature de chartes et d’engagements figurant dans la convention EVE. Pour lui, l'une des causes principales de ce retard reste de n’avoir pas pu bénéficier dès 2018 d’une plateforme d’échanges qui "s’avère être la clef de voûte de cette dynamique de réduction des émissions de GES du transport".

Il considère que la plateforme EVE ne fournit à ce jour que des échanges de données manuels et sans calcul. Selon lui, "le risque est alors évident que les professionnels, comme l’Ademe, ne puissent s’engager et assumer, une nouvelle fois, leurs engagements qualitatifs et quantitatifs prévus dans la Convention EVE 2, avec toutes les conséquences néfastes financières et écologiques". Mais il reconnaît tout de même que "la crise sanitaire entre ici en ligne de compte" dans le retard pris par le programme EVE, un argument aussi avancé par ses organisateurs.

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