Publié le : Dernière Mise à jour : 17.04.2023Par : Véronique Vigne LepageLecture : 4 min.
De la récupération des emballages à la remise sur le marché de produits reconditionnés, en passant par les retours du e-commerce, la logistique inversée est de plus en plus présente, en tant que tel, dans l’activité des transporteurs. Même si son impact sur les chiffres d’affaires reste encore limité, elle offre des perspectives prometteuses.
Reverse logistics en anglais, logistique inversée en français, ou encore, « reverse logistique »… Tous ces termes désignent une même activité devenue un marché à part entière. Historiquement, il s’agissait de la récupération des emballages de marchandises livrées en B to B. Si nombre de transporteurs proposent depuis longtemps cette prestation en complément de la livraison, celle-ci est de plus en plus structurée et formalisée : « Nous venons de signer un contrat de reverse logistique avec le distributeur Gemo pour tous ses magasins du Grand-Est, témoigne ainsi Jérôme Plâ, directeur général des Transports Vingeanne. Comme nous les livrons avec des rolls, il faut bien les récupérer. » Les rolls ne sont plus les seuls à être réutilisés. En cause : l’exigence de transition environnementale dans laquelle certains…
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