L’Union internationale des transporteurs routiers (IRU) a lancé un pacte vert pour une action mondiale collective en vue de parvenir à la neutralité carbone dans les transports routiers d’ici à 2050. Le pacte présente une feuille de route claire pour les transports, publics comme privés, afin de réduire le CO2 d’au moins 3 milliards de tonnes par an.
100 millions de véhicules ici à 2050
Le défi est d’autant plus élevé que d’ici à 2050, 100 millions de véhicules commerciaux devraient être en circulation à travers le monde, selon les estimations de la fédération. Un des axes de réflexion concerne les carburants. L’IRU demande le développement de tous les carburants propres ou renouvelables, du biométhane au GNL en passant par l’électrique et l’hydrogène. Leur potentiel est estimé à 40 % de réduction des émissions de CO2 d’ici à 2050.
Mesurer les émissions du puits à la roue
Thème récurrent ces derniers temps, l’IRU insiste sur la nécessité de mesurer les émissions en "well-to-wheel" (en prenant en considération l’intégralité de la chaîne de fabrication des carburants et non les seules émissions au pot d’échappement, soit le tank–to-wheel).
La fédération se prononce également en faveur de l’éco-combi, équivalent à 1,5 camion conventionnel, capable de faire économiser 35 % d’émissions de CO2 à court terme et encore trop souvent interdit de circuler sur les routes européennes.
L’IRU demande également de généraliser les cours d’écoconduite, ce qui permettrait une réduction de 300 millions de tonnes de CO2 d’ici à 2050.