Oséo aurait-elle les yeux plus gros que le ventre ? Selon une information des Échos, la banque publique des PME aurait envie d'avaler la Coface. Mais a-t-elle les moyens de ses ambitions?
La banque publique des PME a un appétit d'ogre : la crise renforçant son champ d'action, Oséo cherche à élargir ses prérogatives. Déjà présente dans les activités de crédit, de garantie et de soutien à l'innovation, l'établissement né de la fusion de la Banque de développement des PME et de l'Agence nationale de valorisation de la recherche (ANVAR), rêve maintenant de prendre le contrôle de Coface, l'assureur-crédit de Natixis. Selon les informations du quotidien Les Échos, un projet rédigé par des banquiers d'affaires, est depuis quelques jours sur le bureau de François Drouin, le PDG d'Oséo. Celui-ci verrait d'un bon oeil l'idée d'ajouter une corde à son arc.
Natixis n'est pas vendeur
L'opération permettrait de "renforcer un outil de place soutenu par l'État et la Caisse des Dépôts, pour accompagner l'internationalisation des PME et des entreprises de taille intermédiaire", avance un proche du dossier cité par Les Échos.
Seulement voilà, Natixis n'est officiellement pas vendeur de Coface.…
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