Le filon des conducteurs d’Europe de l’Est se tarit

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Une étude de l’IRU indique que de moins en moins d’Européens de l’Est sont prêts à s’asseoir au volant d’un poids lourd, et ce même en cas de hausse des salaires. À l’instar de leurs voisins de l’Ouest, les pays d’Europe de l’Est sont à leur tour frappés par une crise des vocations. Par exemple, la Pologne, qui emploie 640 000 conducteurs, souffre ainsi d’un déficit de 80 000 routiers. Par le passé, les entreprises polonaises tentaient de combler ce déficit en faisant appel aux Lituaniens, qui ont quitté la profession en masse avec la guerre dans leur pays. En Lituanie, qui fournit 77 000 conducteurs, le déficit était estimé à 10 000 postes en 2021, le double en 2022. « La Lituanie sera le pays le plus touché par la pénurie de conducteurs parmi les pays européens que nous étudions », insiste l’IRU. Le groupe Girteka, qui emploie 18 000 conducteurs, cherche à lui seul à combler 150 postes par semaine… Les recrutements ont lieu au Kirghizistan, au Kazakhstan, au Moyen-Orient et même en Asie. La Roumanie, qui compte 250 000 conducteurs, a vu passer son déficit de 50 000 chauffeurs en 2021 à 70 000 en 2022 selon l’association roumaine des transporteurs UNTRR. Pour pallier ce manque, elle…
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