« En 2023, nous avons vécu des événements très graves »

Quel bilan dressez-vous de l’activité transport combiné en 2023 ?Nous étions bien partis mais nous avons été désarçonnés. 2023 sera une annus horribilis. Nous avons vécu des événements très graves. Nous avons subi une explosion du prix de l’électricité, nous conduisant à dénoncer le contrat d’électricité qui nous liait à SNCF Réseau car du prix au MWh passé de 55 à 474 € entre 2020 et 2023. Nous avons connu les grèves à cause de la réforme des retraites et les problèmes de Fret SNCF avec l’interpellation de Bruxelles sur les aides perçues. Enfin, nous subissons la conjoncture très molle actuellement. Nous traitons 140 000 UTI par an en moyenne mais cette année, le trafic a chuté de 20 %.Après l’éboulement cet été dans la Vallée de la Maurienne, la circulation routière a repris mais la voie ferroviaire reste impraticable pendant un an. Quelle solution alternative proposez-vous pour gagner l’Italie ?Depuis deux ou trois semaines nous avons repris le trafic ferroviaire vers l’Italie en passant par la Suisse. Certes, le parcours est plus long, mais c’est honorable par rapport à la route. Nous espérons une reprise d’activité même si elle n’est pas aussi importante via le tunnel de Modane.Pourquoi…