Alain Peroni : La situation s'est bien tendue. En janvier 2009, nous avions encore affaire à 3 000 à 4 000 offres d'emploi de moins de 45 jours. À l'heure actuelle, nous parvenons tout juste au millier. La demande des groupes d'intérim, c'est logique, a notablement faibli. Or, notre activité se répartit à 50/50 entre ces sociétés intermédiaires et nos clients directs : prestataires de transport, chargeurs, organismes de formation pour leurs formateurs…
Pour autant, la crise provoque aussi une certaine mobilité sur le marché de l'emploi. Elle suscite des démarches de rationalisation de la part des entreprises qui veulent recruter mieux et plus efficace. En ces temps difficiles, elles ont aussi tendance à remplacer les profils qui ne sont pas très bons par de meilleurs. De leur côté, des salariés profitent du contexte actuel pour bouger. Les…
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