Sur les 1 072 033 visites techniques périodiques de véhicules lourds (poids lourds et véhicules de transport en commun de personnes) réalisées en 2016, seules 9,62 % ont donné lieu à contre-visite, rapporte l’organisme technique central UTAC/OTC. Ce taux accuse une légère baisse par rapport à 2015, où il atteignait les 10 %, sachant qu’il varie sensiblement avec la catégorie de véhicules contrôlés. Il s’établit, en effet, à 9,19 % pour les véhicules motorisés et à 10,61 % pour les véhicules remorqués. Dans moins de 3 % des cas, cette prescription de contre-visite s’est accompagnée d’une interdiction de circuler.
316 points de contrôle
Les contrôles techniques 2016 ont porté sur 16 fonctions, qui correspondent à 316 points de contrôle pouvant conduire à 1 504 défauts, dont 669 soumis à l’obligation de contre-visite, recense l’organisme technique central.
Le freinage apparaît comme la fonction qui a le plus motivé de contre-visites (4,68 % contre 4,98 % en 2015). Arrive ensuite le contrôle complémentaire pour les véhicules de transport de marchandises dangereuses (2,59 %), puis les liaisons au sol (2,26 %). À noter que seulement 10 % des véhicules ne présentaient aucun des défauts de la nomenclature, soit un peu moins qu’en 2015.
Moins de centres cette année
Le nombre de centres de contrôle a également régressé l’an dernier. Les installations agréées étaient au nombre de 383, réparties en 224 centres rattachés à l’un des deux réseaux agréés – Auto Bilan France (Dekra) et Vivauto PL (Auto Vision PL) – et 159 centres non rattachés. Ce qui représente une diminution de 5,43 % sur l’année. Rappelons que les dernières installations auxiliaires ont dû fermer à la mi-octobre.