À propos du cabotage routier, les nouvelles ne sont pas "très positives", dit-on chez France Groupements. Le contrôle du cabotage en France avait fait l'objet d'une table ronde le 24 avril 2015, à Bordeaux, lors de l'AG de France Groupements. En lumière : la mise en place d'un carnet de cabotage électronique par le biais d'une base de données recensant les titres et autorisations de transport en Europe, présentée par Denis Zanon, transporteur et directeur général de H2P. L'outil permettrait de faire le contrôle des véhicules moteurs sur les lieux de chargement, en conformité avec les conditions du règlement européen n° 1072/2009 et sans modifier la loi française du 11 juillet 2014. Or, depuis cette présentation publique, les démarches sont restées lettre morte.
Rapport du CNR
"Nous avons été reçus par la DGITM, qui nous a expliqué que la situation était bloquée au niveau de l'Europe, concède la déléguée générale de France Groupements, Anne-Charlotte Donse. Ils nous ont écoutés, mais n'ont rien pu faire pour nous." Un rapport du CNR devrait prochainement être publié afin d'évaluer l'impact du cabotage irrégulier. Il pourrait donner plus de poids à la démarche.
Porteur du projet, Denis Zanon, qui a rencontré Mme Ouarti au ministère, proche collaboratrice d'Alain Vidalies, fait le même constat. "Les réponses ont été évasives. Nous avons des difficultés à nous faire entendre". Pour France Groupements, l'aval des fédérations FNTR, TLF, OTRE et Unostra semble incontournable. "Tous les transporteurs en ont marre de voir se développer sous leurs yeux des pratiques illicites. Il doit y avoir moyen de s'entendre sur les solutions techniques pour les stopper", souligne Denis Zanon.
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