Si les crédits alloués aux infrastructures et services de transports en 2013 ne baissent pas, la subvention versée à l’AFITF est amputée de 300 millions d'euros. Et l'incertitude quant aux recettes de l'écotaxe s’ajoute à la rigueur budgétaire.
Sur le papier, les crédits du ministère délégué aux Transports, à la Mer et à la Pêche, s’élèvent à 3,174 milliards d’euros en 2013 pour les infrastructures et les services de transports, un niveau comparable à 2012 (3,177 milliards).
La part des dépenses consacrées à l’entretien routier et aux services de transport terrestres représente 14% du budget, soit 450 millions d'euros.
Des doutes sur l'AFITF
D'emblée, une remarque s’impose : les crédits restent à l’identique si et seulement si on exclut la subvention versée par l’État à l'AFITF (700 M€) et l'effet Voies Navigables de France (VNF). Pour rappel, le périmètre du ministère a été modifié en raison de la reprise par VNF des services de navigation de l'État (199 M€).
Autrement dit, le montant réel des crédits en 2013 s’élève à 4,074 milliards d’euros. Au-delà de la baisse de la subvention versée l'AFITF (700 M€ contre 1 milliard en 2012), le débat parlementaire qui doit débuter à l’Assemblée…
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