Transport de marchandises, transport d’élèves, BTP, tout le secteur du transport est mobilisé depuis le 24 février en Guadeloupe. Camions, bus, roches, palettes ont été placés en travers de la chaussée où il est impossible de circuler. "Depuis la crise du Covid-19, les difficultés du secteur se sont accentuées et les professionnels regrettent le manque d’accompagnement de l’Etat, notamment pour les petites entreprises, dénonce l’USTR Guadeloupe. Les engagements pris après les dernières manifestations sont aujourd’hui loin d’être suffisants. Les entreprises sont touchées de plein fouet par la crise sanitaire et confrontées au paiement des charges sociales. Cette crise touche tous les secteurs et n’est pas encore prête de s’atténuer."
Une situation pire qu'en Métropole
Plusieurs revendications sont mises sur la table :
- la simplification des procédures pour réaliser les différents projets dans le cadre des plans de relance ;
- la préservation de l’emploi local, de la mise en place des savoir-faire des entreprises et la mise en œuvre de l’inclusion sociale ;
- la mise en place d’un fond d’aide exceptionnel pour les métiers du tourisme de proximité ;
- l'accès à des aides au développement des structures.
L’USTR Guadeloupe reste mobilisée avec les professionnels du secteur dans ce mouvement. "Les difficultés rencontrées sur l’île sont similaires, voir pire qu’en métropole. Le transport a besoin des aides de l’Etat pour parvenir à traverser cette crise, et surtout s’en relever."
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