Accident à Normandie Logistique : vers une prévention accrue ?

La ministre de la Transition Écologique et Solidaire Élisabeth Borne a dévoilé un plan d’action pour améliorer la prévention des risques industriels.

Crédit photo MTES
Le ministère de la Transition Écologique et Solidaire a dévoilé un plan d’action, le 11 février dernier, après l’accident survenu sur les sites de Lubrizol et de Normandie Logistique le 26 septembre 2019. Le plan prévoit d’augmenter les contrôles et de renforcer les échanges d’informations au sein d’un bassin industriel comportant une installation classée.

Cinq mois après l’accident survenu sur les sites de Lubrizol et de Normandie Logistique le 26 septembre 2019, le gouvernement dévoile un plan d'action destiné à améliorer la prévention des risques industriels, anticiper et faciliter la gestion technique d’un accident, améliorer le suivi des conséquences sanitaires et environnementales de long terme et renforcer les contrôles et se doter des moyens d’enquête adaptés.

"Ma priorité et celle du Gouvernement et des services de l’Etat, depuis le déclenchement de cet incendie, a été de déployer toutes nos capacités pour gérer, comprendre et agir le plus efficacement possible. Aujourd’hui, nous tirons tous les enseignements de cet accident et prenons les mesures qui s’imposent pour répondre aux enjeux de sécurité et de prévention des risques industriels", a indiqué Élisabeth Borne, ministre de la Transition Écologique et Solidaire, à cette occasion. Ces nouvelles mesures devraient impacter les exploitants d’entrepôts stockant des matières dangereuses mais aussi les entreprises et entrepôts situés à proximité d’un site Seveso.

Des leviers de progression

Parmi les points qui devront faire l’objet de procédures améliorées, citons :

  • l’adéquation des cuvettes de rétention des liquides pour réduire la possibilité que les liquides collectés, s’ils sont en feu, conduisent à une nappe large;
  • la vérification des conditions de stockage de liquides inflammables dans des récipients;
  • la disponibilité sur site de quantités suffisantes d’émulseurs (précurseurs de mousses que les pompiers mélangent avec de l’eau pour produire la mousse d’extinction);
  • le contrôle des stockages extérieurs de liquides inflammables, afin de mieux appliquer des principes de détection des incendies et de capacité d’extinction dans des délais courts.

Élargir la liste des informations à fournir dans les études de danger fait également partie du nouveau plan. Ainsi, une réglementation visant à ajouter à la notice de réexamen des études de danger, un document synthétique recensant les nouvelles méthodes fiables et accessibles qui peuvent améliorer la sécurité.

De plus, d’ici l’été 2020, les exploitants des sites Seveso, et des principaux entrepôts et sites de transit-regroupement-tri de déchets devraient être tenus de mettre en place un suivi quotidien a minima des matières présentes dans chacune des parties des sites qu’ils exploitent, dans un format non-dépendant des conditions matérielles sur site, tel un format numérique type cloud), précisant pour ces matières, les propriétés de dangers qu’elles présentent ainsi qu’une description claire de la famille de produit au-delà de leur nom commercial (lubrifiants, hydrocarbures, acides, bases, bouteilles de gaz, peintures, etc.).

Lire l'intégralité de l'article (accès réservé) dans L'Officiel des Transporteurs n°3009 du 21 février 2020.

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