Pour la première fois depuis 2014, Zeebrugge a traité en 2018 plus de 40 Mt de trafic maritime. Le regain d’activité dans le gaz y est pour beaucoup, mais le port belge a aussi atteint un nouveau record dans le trafic roulier. Le Brexit constitue le défi majeur pour 2019.
Zeebrugge a clôturé l’année 2018 sur un transbordement total de 40,1 Mt, en hausse de 8% sur 2017 (37,1 Mt). Pour un port qui avait culminé à 49,6 Mt en 2010, repasser cette barre marque la fin d’une longue descente.
C’est dû, en tout premier lieu, au très net rebond du trafic gazier. Avec la montée en puissance des arrivages en provenance de la péninsule russe de Yamal, dans l’océan Arctique, le GNL a plus que triplé, de 1,0Mt à 3,7 Mt. Il a ainsi poussé les vracs liquides de 4,1 à 6,7 Mt.
Le roulier « pur » (hors conteneurs) reste très dynamique, avec un record de 15,9 Mt (+6,4%) alimenté par de nouveaux services et l’agrandissement d’échelle dans ce secteur. Le Royaume-Uni (+5,7%) continue à contribuer à cette expansion, même si celle-ci s’est manifestée plus fortement sur l’Espagne et l’Irlande et dans le Ro-Ro deepsea. Comme en 2017, quelque 2,8 millions de voitures neuves…
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