En Flandre, l’activité de soutage d’unités fluviales est très largement concentrée sur Anvers, Gand jouant le rôle de principal appoint. Le bateau-avitailleur y règne en maître, même si le camion-citerne n’est pas totalement absent.
Vu la structure du réseau fluvial flamand et l’importance des ports en question, la place qu’occupent Anvers et Gand n’a rien de surprenant. Ce sont des plaques tournantes et des points de passage obligés pour la majeure partie du trafic fluvial.
Deuxième port maritime européen, directement connecté aux bassins du Rhin et de la Meuse par la liaison Escaut-Rhin qui le relie à Rotterdam, et par le canal Albert vers Liège, Anvers a accueilli l’an dernier plus de 59 000 unités, qui ont généré un trafic fluvial record de 102 Mt. Gand reçoit près de 15 000 unités fluviales par an (qui ont acheminé ou emporté près de 23 Mt de marchandises), mais en voit passer au moins deux fois plus en raison de sa situation géographique à la croisée du canal maritime vers Terneuzen, du canal vers Ostende, de la Lys et de l’Escaut. Pour les fournisseurs de carburant, la combinaison est dans les deux cas idéale.
Peter De Wit dirige la société de…
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