« Etre au rendez-vous des grands projets et volontaire sur le petit gabarit »

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Laurent Hénart, président du conseil d’administration de Voies navigables de France (VNF) a pris la parole comme « grand témoin » lors de l’assemblée générale de E2F le 8 octobre 2020. Thierry Guimbaud, directeur général de VNF, a apporté des précisions sur l’utilisation des sommes du plan de relance pour le fluvial. Président du conseil d’administration de Voies navigables de France (VNF), Laurent Hénart, a pris la parole en tant que « grand témoin » lors de l’assemblée générale de Entreprises fluviales de France (E2F) le 8 octobre 2020. Il a rappelé l’un de ses engagements lors de son audition à l’Assemblée nationale en vue de sa nomination comme président de VNF : « J’ai dit non à la dénavigation. Il y a un attachement de ma part à la réussite de la conduite de chantiers importants pour que le grand gabarit se développe en France et s’intègre dans le maillage européen international mais aussi pour que le réseau à petit gabarit, qui fait un vrai maillage dans les régions traversées, retrouve une fonction, une actualité. L’ambition de VNF est d’être au rendez-vous de grands projets comme celui du canal Seine-Nord Europe et d’être vigilant, attentif et volontaire sur le petit gabarit ».

Ce travail pour (re)dynamiser le gabarit Freycinet passe, selon Laurent Hénart, par ce qui vient d’être mis en place dans le Grand Est en lien avec la région pour déterminer les niveaux de service nécessaires, les ambitions, garantir les fonctionnements, comment faire converger les investissements, en prenant en compte aussi les projets de développement économique locaux. « L’idée est de multiplier ses dispositifs dans d’autres régions ».

Pour Laurent Hénart, la transition écologique ne se limite pas « seulement à des enjeux environnementaux. C’est plus global. C’est une capacité à développer l’économie en intelligence avec l’environnement et la nature, à donner de la durabilité aux choses. Le réseau fluvial peut rentrer dans une logique où on sait faire fructifier et entretenir ce capital plutôt que de le négliger pour ensuite devoir le reconstituer ».

Ces ambitions doivent s’inscrire, toutefois, dans un contexte de « contrainte budgétaire. Nous sommes conscient de la nécessité pour l’Etat de faire des économies mais il est possible de privilégier des rationalisations économiques intelligentes, une politique d’investissement soutenue pour les infrastructures, l’automatisation, la numérisation, pour dégager des économies côté fonctionnement ».

Accélérer des projets

Pour Laurent Hénart, le plan de relance constitue « une bonne nouvelle » pour l’établissement, en permettant des investissements supplémentaires.

Le plan de relance du gouvernement prévoit une dotation supplémentaire de 175 millions d’euros sur deux ans, soit 2021 et 2022 pour VNF. Thierry Guimbaud, directeur général de VNF, a indiqué que cela plaçait l’établissement sur une tendance croissante de son budget qui avait déjà connu récemment une première accélération. En 2020, le budget annuel a atteint 220 millions d’euros. Avec les 175 millions d’euros sur deux ans, il va être compris entre 300 et 320 millions d’euros en 2021 et 2022. Auparavant, il tournait aux environs de 140 à 150 millions d’euros, cela signifie donc un doublement.

Les moyens supplémentaires apportés par le plan de relance à  VNF vont servir à accélérer sur des projets de maintenance et de modernisation du réseau. Ils vont être utilisés en fonction de trois axes : développement de la logistique fluviale, développement des territoires autour de la voie d’eau, gestion de l’eau.

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