La navigation intérieure est toujours confrontée à une congestion endémique aux grands terminaux à conteneurs deepsea du port d’Anvers. Cette situation affecte très fortement les opérateurs fluviaux actifs dans ces trafics et met à mal la position concurrentielle de la voie d’eau vis-à-vis de la route.
Le problème de la congestion sur les grands terminaux à conteneurs anversois a resurgi avec force à partir de la fin 2016. En 2018, la communauté portuaire avait lancé une réflexion en profondeur sur le sujet. Elle a abouti à un plan d’action d’envergure, qui englobait des mesures comme la formation d’ouvriers portuaires supplémentaires et l’augmentation de la capacité de manutention dédiée au transport fluvial, une meilleure planification du trafic, l’instauration d’une « escale minimale » (fixée à 30 mouvements par bateau puis ramenée à 20) et la désignation de points de consolidation dans l’hinterland pour massifier les flux et garantir une plus grande efficacité opérationnelle, un meilleur échange électronique de données entre toutes les parties concernées.
Tout cela n’aura pas suffi. Un an et demi après la mise en oeuvre de ce plan,…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?