La mise en œuvre d’un corridor de transit en mer Noire – The black sea grain initiative –, pour permettre l’exportation sécurisé des céréales ukrainiennes et des engrais russes s’apparente à une logistique de guerre. Première étape d’un processus difficile semé d’embûches opérationnelles et de mines à la dérive. L’accord signé entre Kiev et Moscou, sous l’égide de l’ONU avec la médiation de la Turquie, ne constitue en effet pas une cessation des hostilités en mer Noire.
À peine arraché, déjà violé. L’accord signé entre Kiev et Moscou, qui prévoit la mise en place de « couloirs maritimes sécurisés » pour permettre les exportations de céréales en mer Noire au départ des ports d’Odessa, Yuzhnyi et Chornomorsk – trois ports distants de quelques kilomètres – contre un allégement des entraves aux expéditions de grains et d’engrais russes, a…
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