C’est la cargaison qui tue. Ces derniers jours, ONG, experts (souvent les mêmes d’ailleurs) et consorts se sont pressés sur l’autel médiatique, cédant aux micros offerts, pour commenter (souvent dans les mêmes termes d’ailleurs), le naufrage, au large des côtes françaises, du ro-ro Grande America de l’armateur italien Grimaldi, entraînant la perte de sa cargaison, composée de 2 210 véhicules et 365 conteneurs, dont 45 de matières répertoriées comme dangereuses selon la classification de l’Organisation maritime internationale (OMI), et le déversement de quelque 2 200 t de fuel.Serait-ce la goutte d’eau de trop? Ou est-ce la concomitance de certains faits d’actualité pour que même que la presse généraliste se penche sur la question?Ce début d’année, sans doute au-dessus de la moyenne historique en termes d’avaries, se télescope avec la « révélation » des détails sur l’explosion du MSC Flaminia (juillet 2012) et l’enquête…
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