Transport maritime autonome : allier l’espace et l’océan pour réussir la transition écologique

Frédéric Moncany de Saint-Aignan, président du Cluster Maritime Français, Jean-Yves Le Gall, président du CNES, et François Lambert, délégué général du GICAN.

Crédit photo CMF
Une convention de partenariat relative à l’apport des solutions spatiales pour le navire autonome a été signée entre le CNES, le Groupement des industries de construction et activités navales (GICAN) et le Cluster Maritime Français le 16 octobre lors de la journée Mer & Espace. Le Centre national d’études spatiales va mettre son expertise au service de secteur maritime. Un allié de taille, semble-t-il, pour réussir la transition énergétique.

"Allier l’espace et l’océan pour réussir la transition écologique et énergétique du secteur maritime." C’est Frédéric Moncany de Saint-Aignan, président du Cluster Maritime Français, qui a prononcé cette phrase à l’occasion de la journée Mer & espace, le 16 octobre. Le cluster y a effectivement signé une convention de partenariat relative à l’apport des solutions spatiales pour le navire autonome avec le CNES et le Groupement des industries de construction et activités navales (GICAN).

Le Centre national d’études spatiales souhaite mettre son expertise "au bénéfice de la communauté maritime", en particulier pour le navire autonome, mais au sens large, puisque cela concernera également les drones marins et sous-marins. Pour l'organisme, il s'agit "d'un enjeu industriel majeur, à fort impact sociétal et environnemental". Il accompagnera donc les industriels et PME du secteur maritime pour étudier et tester des développements technologiques sur ces sujets.

Navigation et télécommunications

Les deux axes de travail sont la navigation et les télécommunications. "Quelques mois après la signature du contrat stratégique de filière des industriels de la mer, qui consacre le smart ship comme l’un des grands axes de R&D et d’innovation pour le secteur, la convention signée avec le CNES est une nouvelle étape afin de donner aux entreprises maritimes la possibilité de s’approprier cet enjeu, a déclaré François Lambert, délégué général du GICANElle doit permettre de développer des collaborations concrètes et structurantes pour le développement d’une filière française de l’autonomisation des navires". Le CNES souhaite s’ouvrir aux domaines "non spatiaux" en apportant son expertise, son savoir-faire et ses moyens techniques et valoriser les investissements dans les programmes tels que Galileo.


 

Intelligence artificielle et digitalisation veulent révolutionner la marine marchande

Notilo Plus allie son expertise du milieu subaquatique et des deep technologies telle que l’IA pour développer et produire les premiers drones sous-marins autonomes au monde 100 % français. La start-up est "incubée" chez ZEBOX, incubateur & accélérateur international de start-up innovantes, fondé à l’initiative de Rodolphe Saadé, président directeur général de CMA CGM, compagnie avec laquelle un contrat de coopération a été signé cet été.

De nouvelles solutions pourraient permettre de dépasser les contraintes du milieu marin pour l'inspection autonome de navires ou la supervision de travaux sous-marins par exemple. L'impact environnemental du transport maritime serait moindre grâce à la réduction d'usage de carburants si les inspections et travaux étaient ainsi facilités.

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