Le Parlement a définitivement adopté le 24 juin, lors d'un vote de l'Assemblée, le projet de loi sur la réforme portuaire qui prévoit le transfert des activités de manutention à des opérateurs privés, et cela sous les feux croisés de l'opposition et de la CGT.
La loi sur la réforme portuaire a été adoptée le 24 juin par 298 voix (UMP et Nouveau Centre) contre 186 (socialistes, communistes et Verts). La majorité a approuvé le texte voté au Sénat le 21 mai, sans ajouter le moindre amendement. La gauche a dénoncé une "parodie de démocratie", tandis que le secrétaire d'État aux Transports, Dominique Bussereau, s’est félicité d’un "projet de loi (qui) démontre la volonté du gouvernement de relancer notre activité maritime". La CGT ne désarme pasDe son côté, la CGT, ultra-majoritaire chez les 31 000 salariés des ports, n'a pas désarmé contre le transfert des activités de manutention au privé. La fédération, qui a appelé depuis la mi-avril à des grèves perlées qui ont fortement affecté certains ports comme Marseille et le Havre, poursuit son combat. Le port phocéen était à nouveau bloqué les 25 et 26 juin. La CGT menace maintenant d'un "conflit durable dans les ports maritimes" en l'absence…
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