Stimulés par les politiques, les investisseurs commencent à s'intéresser aux autoroutes de la mer. Pour preuve le prêt que vient d'obtenir le Groupe Grimaldi de la Banque européenne d'investissement pour financer la construction de 4 navires rouliers mixtes.
Le dossier des autoroutes de la mer pourrait enfin trouver sa vitesse de croisière. "Pour que ce système soit pertinent, il faut un niveau d'investissement minimum, et il faut s'en donner les moyens, a noté le 3 septembre le ministre français de l'Écologie, Jean-Louis Borloo. Je considère que les bateaux affectés aux autoroutes de la mer doivent être traités comme des infrastructures, ce qui modifierait les choses en matière de financement", a-t-il ajouté."C'est une belle avancée, se réjouit Anne-Sophie Ave, déléguée générale d'Armateurs de France : reconnaître qu'un navire est une infrastructure au même titre qu'un pont nous permettrait d'obtenir des financements publics pour son acquisition". "Nous allons faire tout ce qui est possible pour que les projets soient mis en œuvre", a souligné de son côté le commissaire européen aux Transports, Antonio Tajani, qui participait au conseil informel des ministres des transports…
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