Avec 180 attaques recensées en 2017 contre 191 en 2016, le Bureau maritime international (BMI) se réjouit de voir la piraterie perdre du terrain pour la première fois depuis 22 ans, conformément à ses prévisions d'octobre dernier, .
Sur l’ensemble de ces attaques 136 navires ont été abordés, 22 détournés, 16 ont fait l’objet de tirs d’armes à feu et 6 d’entre eux de tentatives d’attaques.
Le Venezuela monte en flèche
Géographiquement, c’est l’Indonésie tient le haut du pavé des zones à risques avec 43 incidents contre 49 incidents en 2016. Au second rang, le Nigeria culmine encore à 33 attaques en 2017 contre 36 en 2016. Viennent ensuite les Philippines qui décrochent la palme des augmentations les plus importantes d’une année sur l’autre passant de 10 en 2016 à 22 attaques l’an dernier.
Alors qu’il ne totalisait qu’une attaque en 2015 puis 5 en 2016, le Venezuela a rejoint pour la première fois le peloton de tête des pays les plus dangereux avec 12 actes en 2017.
Depuis le seuil de 21 attaques recensées en 2014, le Bangladesh remonte à 11 incidents en 2017 (contre 3 l’an dernier).
Les vraquiers les plus attaqués
L’année dernière encore, le pavillon français n’a pas été touché par des faits de piraterie. En 2017, ce sont les pavillons singapourien (56 faits de piraterie), allemand (22 attaques) et grec (22 incidents) qui ont été les plus exposés.
Côté typologie de navires victimes de piraterie, les vraquiers sont les plus attaqués (38 navires en 2017), suivis des citerniers (29 navires), des portes-conteneurs (23 navires), des pétroliers (19 navires) et des chimiquiers (13 navires).