DP World Australia, DB Schenker et un armateur dont le nom n’a pas été dévoilé ont décidé de recourir à la technologie Blockchain dans le cadre de leur activité. Pour cela, ils font appel à TBSx3, start-up qui a conçu une architecture destinée à lutter contre le marché mondial de la contrefaçon, à protéger les chaînes logistiques mondiales. "En formant un consortium, nous ouvrons une nouvelle ère en matière de collaboration commerciale consciente destinée à lutter contre le commerce mondial des produits de contrefaçon pouvant être dangereux", a déclaré Pieter Vandevelde, directeur commercial de TBSx3, dans un communiqué de presse.
Un premier test concluant
Au deuxième trimestre 2017, une première expérience sur la sécurisation du fret d’une chaîne logistique mondiale a été menée. Objectif : tracer la distribution de vins en provenance de Coonawarra, au sud de l’Australie jusqu’à leur destination, le port de Qingdao, au nord-est de la Chine.
Validé par KPMG, ce test grandeur nature s’est appuyé sur une plate-forme blockchain associant trois mécanismes de protection : la cryptographie, la traçabilité logistique sécurisée par une intelligence artificielle et l'immuabilité de la technologie blockchain.
"La sécurité des données est au cœur même de la gestion moderne des risques des entreprises. Le concept portant sur la protection de ces données grâce à un système de registre distribué est très prometteur", a estimé Charlie Mcdonald, directeur des systèmes d’information de DB Schenker.