Au premier trimestre, le géant danois du fret maritime AP Møller-Maersk a enregistré un bond de 30,3 % de son chiffre d’affaires, à 9,3 Md$ (7,8 Md€), avec un bénéfice net multiplié par plus de dix, à 2,7 Md$ (2,2 Md€). En août 2017, il a vendu au groupe pétrolier Total sa filiale d'exploration-production Maersk Oil pour 7,45 Md$ (6,33 M€) afin de se recentrer davantage sur le transport et la logistique. Il a aussi acquis en décembre son concurrent allemand Hamburg Süd, pour 3,7 Md€.
Des résultats "insatisfaisants"
La perte sous-jacente (hors cessions, acquisitions et dépréciations), s'est creusée de 100 M$ par rapport à la même période de l'année dernière, à 239 M$ (203 M€), un résultat "insatisfaisant" pour le Pdg Søren Skou. "À court terme, notre performance, notamment dans le secteur Océan, est insatisfaisante. (…) La demande mondiale a légèrement été inférieure", indique-t-il dans le communiqué. La branche Logistics & services voit son Ebitda fléchir légèrement, à 23 M$ (19,55 M€) et Terminals & Towage (activité des terminaux et remorquages) progresse de 139 à 196 Md$ (186 M€).
Pour le reste de l'année, Maersk maintient ses perspectives avec un bénéfice sous-jacent supérieur à 2017 et un Ebitda compris entre 3,4 et 4 Md€.