L’introduction de nouvelles règles, plus strictes, au printemps 2018 dans la prise de rendez-vous entre Eurofos et les transporteurs routiers, a entraîné un report de trafic vers Seayard, beaucoup plus souple. C’est ce qu’expliquent les transitaires qui visitaient le terminal Seayard le 10 juillet dernier, à l'occasion de l'inauguration de deux nouvelles lignes par l'armateur Maersk.
"La prise de rendez-vous est facultative sur notre terminal. Entre 35 à 40 % des clients utilisent ce système qui permet aux transporteurs d’être prioritaires. Le temps de passage du camion est de 15 à 18 min. Sans rendez-vous, il se situe à 32 min. Nous n’avons quasiment pas de no show et en cas d’attente supplémentaire, les transporteurs sont plus tolérants", souligne le Pdg de Seayard, Jakob Sidenius.
Un sixième portique à conteneurs en octobre
En octobre prochain, le manutentionnaire mettra enfin en service de son sixième portique à conteneurs et bénéficiera de l’instauration d’une zone d’échange avec Eurofos permettant de transférer des conteneurs sans transiter par la voie publique.
La route, toute puissante pour les pré et post-acheminements, représente 78 % des flux de conteneurs chez Seayard. "Le ferroviaire, qui représente 14 % du trafic, est en croissance avec des lignes au départ de Fos vers Bordeaux, Toulouse, Clermont-Ferrand, Niort, Saint-Étienne et Lyon. Pour accompagner le projet du port d’aménager une seule voie ferroviaire sur le terminal en 2021, nous allons investir dans un portique ferroviaire", annonce Jakob Sidenius, qui tempère aussitôt. "Quand les volumes le nécessiteront."