Le naufrage, sans victimes humaines mais non sans un impact environnemental certain (45 conteneurs contenant des matières dangereuses), du Grande America de l’armateur italien Grimaldi aurait-il été la goutte d’eau de trop ? Ou est-ce la concomitance des faits, avec ce début d’année au-dessus de la moyenne historique en termes d’avaries, et alors que les détails sur l’explosion du MSC Flaminia en juillet 2012 viennent d’être délivrés et que l’enquête est en cours sur l’incendie du Maersk Honan ?Depuis quelques jours, ONG, experts et consorts se pressent à la tribune pour raviver les questions et les tensions qui émergent chroniquement à chaque incident : la perte de conteneurs en mer et les incendies restent deux problématiques engendrant chroniquement des accès de fièvre et des questions sur le traitement (incorrect) des marchandises dangereuses. La confusion des données nuit à une perception réaliste des risques et à « une attitude responsable en matière de responsabilité »,…
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