Le gouvernement français est monté mercredi 28 décembre au créneau dans le dossier Petroplus, sous la pression des syndicats inquiets pour la raffinerie normande de Petit-Couronne, en disant tout faire pour aider le groupe suisse à obtenir des financements cruciaux.
L’État, sous pression des syndicats, monte au créneau pour aider Petroplus. "Le gouvernement, par le biais de la médiation du crédit, fait tous ses efforts pour aider Petroplus dans ses négociations bancaires, qui sont des négociations complexes incluant plusieurs banques internationales", ont assuré le ministre de l’Économie, François Baroin, et son homologue chargé de l’Énergie, Éric Besson. "Les banques françaises ont fait part de leur disponibilité pour mettre en place les financements demandés par l'entreprise dans le cadre d'un accord global", ont-ils ajouté.
En clair, cela signifie que les banques françaises impliquées sont prêtes à financer le groupe helvétique, s'il parvient à s'entendre avec les autres établissements auprès desquels il cherche à se renflouer. Mais le gouvernement a rappelé que Petroplus est "un groupe de droit suisse, et que son consortium bancaire est très majoritairement composé de banques étrangères", avec seulement trois établissements français sur une quinzaine. L’État a ainsi répliqué aux demandes des syndicats, qui lui avaient demandé de faire pression sur les banques pour qu'elles acceptent de financer Petroplus, et sauvent ainsi la raffinerie française de Petit-Couronne (Seine-Maritime), dont l'activité risque autrement de s'arrêter très bientôt. "Le gouvernement doit ouvrir les coffres des banques, puisqu'il ne cesse de répéter qu'il faut qu'elles soutiennent l'industrie", a affirmé Jean-Luc Brouté, secrétaire du syndicat CGT de la raffinerie de Petit-Couronne.
Danger imminent pour Petit-Couronne
Cette exigence a été relayée par les élus de gauche de la région, Laurent Fabius en tête, qui a interpellé le Premier ministre, François Fillon, sur "la situation gravissime" de l'entreprise. La raffinerie de Petit-Couronne, près de Rouen, est l'un des cinq sites européens menacés par la panne de financement du groupe helvétique.
En clair, cela signifie que les banques françaises impliquées sont prêtes à financer le groupe helvétique, s'il parvient à s'entendre avec les autres établissements auprès desquels il cherche à se renflouer. Mais le gouvernement a rappelé que Petroplus est "un groupe de droit suisse, et que son consortium bancaire est très majoritairement composé de banques étrangères", avec seulement trois établissements français sur une quinzaine. L’État a ainsi répliqué aux demandes des syndicats, qui lui avaient demandé de faire pression sur les banques pour qu'elles acceptent de financer Petroplus, et sauvent ainsi la raffinerie française de Petit-Couronne (Seine-Maritime), dont l'activité risque autrement de s'arrêter très bientôt. "Le gouvernement doit ouvrir les coffres des banques, puisqu'il ne cesse de répéter qu'il faut qu'elles soutiennent l'industrie", a affirmé Jean-Luc Brouté, secrétaire du syndicat CGT de la raffinerie de Petit-Couronne.
Danger imminent pour Petit-Couronne
Cette exigence a été relayée par les élus de gauche de la région, Laurent Fabius en tête, qui a interpellé le Premier ministre, François Fillon, sur "la situation gravissime" de l'entreprise. La raffinerie de Petit-Couronne, près de Rouen, est l'un des cinq sites européens menacés par la panne de financement du groupe helvétique.