ArcelorMittal : Chômage partiel à Fos-sur-Mer

ArcelorMittal a annoncé des mesures de chômage partiel dans son usine de Fos-sur-Mer pour "la deuxième quinzaine de décembre".

"Nous observons une baisse d'activité pour la fin de l'année plus importante que d'habitude", a affirmé Émilie Chailleux, responsable de la communication du site, précisant que cette baisse était, en tonnage, de l'ordre "de moins 40 % par rapport à un mois normal d'activité". "Nous adapterons la marche de nos outils sur l'aval de l'usine (laminoir) à la demande du marché", a-t-elle indiqué, ajoutant que "60 % des 2.600 salariés" seront concernés par ces mesures de chômage. "On s'interroge sur notre avenir", a déploré Thomas Sébastien, délégué CGT, faisant part de "l'inquiétude des salariés" qui ont appris ces mesures mardi matin lors d'un CE extraordinaire. "On s'interroge sur le projet industriel d'ArcelorMittal avec ce qui se passe à Florange (Moselle) et Liège (Belgique)", a-t-il poursuivi. Selon le syndicat, ces mesures de chômage "vont amputer les revenus de 300 euros" en moyenne et "frapper les salariés en période de Noël". La représentante de la direction a assuré qu'il s'agissait d'"une mesure conjoncturelle" et signalé "que le cœur de l'usine avait été entièrement rénové, le haut-fourneau numéro un en 2007 et le numéro deux en 2011". "Des investissements pour les quinze à vingt ans à venir", selon elle. Par ailleurs, la direction précise que "180 personnes ont été recrutées en CDI" en 2011 sur le site de Fos-sur-Mer.

En parallèle, des milliers de personnes - 10.000 selon les syndicats, "beaucoup moins" selon la police - ont manifesté hier matin contre la fermeture de deux hauts-fourneaux d'ArcelorMittal dans le bassin sidérurgique de Liège. Le numéro un mondial de l'acier a annoncé le 14 octobre la fermeture de la "phase à chaud", à savoir les deux hauts-fourneaux ainsi que l'aciérie et les coulées continues de Chertal, dans l'agglomération liégeoise, jugés trop peu compétitifs. Cette décision entraînera la suppression de 581 postes sur le site. En ajoutant les emplois indirects, les Pouvoirs publics craignent la perte de 1.500 à 2.000 postes de travail dans une région où le chômage est déjà élevé.

 
 

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