Le groupe de forages pétroliers Seadrill a conclu un accord avec ses principaux créanciers et s'est placé sous la protection de la loi américaine sur les faillites.
Seadrill a été placé en faillite, a-t-il annoncé mardi 12 septembre. Touchée de plein fouet par la chute du cours du baril survenue alors que l'entreprise avait engagé de lourds investissements, le groupe de forages pétroliers était engagé depuis des mois dans de délicats pourparlers avec ses créanciers et avait prévenu fin août de l'imminence de cette mise en faillite.
La société, cotée à Oslo et New York, "a conclu un accord de restructuration avec plus de 97 % des banques lui ayant accordé des prêts, avec environ 40 % des détenteurs d'obligations et avec un consortium d'investisseurs mené par son plus important actionnaire, Hemen Holding", a-t-elle détaillé. L'accord, qui devrait permettre au groupe de continuer à fonctionner au quotidien, apporte notamment à Seadrill 1,06 milliard de dollars de capitaux frais et reporte d'environ cinq ans les échéances de remboursement de 5,7 milliards de dollars de dette.
"C'est la preuve de notre position dans le secteur, avec une flotte importante et moderne, une base de clients de qualité et de solides antécédents", a commenté le directeur général du groupe, Anton Dibowitz. "Avec l'amélioration de notre structure capitalistique, on sera en bonne position pour en profiter quand le marché repartira", a-t-il ajouté. Déposé devant un tribunal texan, l'accord doit encore être approuvé par un juge.
Une dette de 8 milliards de dollars
La dette nette du groupe frôlait les 8 milliards de dollars fin juin, sans compter les engagements financiers auprès des chantiers navals. Le groupe contrôlé par le milliardaire chypriote d'origine norvégienne John Fredriksen via sa société Hemen Holding avait évoqué dès février la possibilité de se placer sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, mais les dates butoir pour un accord avaient à chaque fois été repoussées.
La société, cotée à Oslo et New York, "a conclu un accord de restructuration avec plus de 97 % des banques lui ayant accordé des prêts, avec environ 40 % des détenteurs d'obligations et avec un consortium d'investisseurs mené par son plus important actionnaire, Hemen Holding", a-t-elle détaillé. L'accord, qui devrait permettre au groupe de continuer à fonctionner au quotidien, apporte notamment à Seadrill 1,06 milliard de dollars de capitaux frais et reporte d'environ cinq ans les échéances de remboursement de 5,7 milliards de dollars de dette.
"C'est la preuve de notre position dans le secteur, avec une flotte importante et moderne, une base de clients de qualité et de solides antécédents", a commenté le directeur général du groupe, Anton Dibowitz. "Avec l'amélioration de notre structure capitalistique, on sera en bonne position pour en profiter quand le marché repartira", a-t-il ajouté. Déposé devant un tribunal texan, l'accord doit encore être approuvé par un juge.
Une dette de 8 milliards de dollars
La dette nette du groupe frôlait les 8 milliards de dollars fin juin, sans compter les engagements financiers auprès des chantiers navals. Le groupe contrôlé par le milliardaire chypriote d'origine norvégienne John Fredriksen via sa société Hemen Holding avait évoqué dès février la possibilité de se placer sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, mais les dates butoir pour un accord avaient à chaque fois été repoussées.