GDF Suez a confirmé mardi 23 avril l'arrêt prolongé ou saisonnier de trois de ses quatre centrales électriques au gaz en France, dans le cadre de la restructuration de ses sites en Europe, après avoir vu ses bénéfices reculer au premier trimestre malgré une météo très favorable. Le numéro deux du groupe, Jean-François Cirelli, a confirmé devant les actionnaires, réunis en assemblée générale, la "mise sous cocon" (arrêt prolongé pour une durée indéterminée) de la centrale Cycofos de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). Les usines Combigolfe sur le même site et SPEM à Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique) ne fonctionneront plus qu'en hiver.
Le producteur d'énergie a justifié cette décision, qui s'inscrit dans le cadre d'une réorganisation de son parc de centrales électriques au gaz européennes, par la concurrence accrue du charbon, qui sape la compétitivité de ses propres installations sur le Vieux Continent. "Bien évidemment, il n'y a pas de plaisir à fermer des outils industriels", a assuré Jean-François Cirelli. Il a rappelé qu'il s'agissait de fermetures ou suspensions non définitives, le but étant de redémarrer ces installations dans "quelques temps, quelques années", quand les conditions économiques se seront rétablies. Une source proche du dossier avait déjà fait part au début du mois de cette décision, alors rapportée par le quotidien "Les Échos". Le groupe s'était contenté d'indiquer à l'époque qu'il préparait une réorganisation de ses centrales au gaz françaises, dans le cadre de la restructuration de son outil de production européen.
À la même tribune, le PDG, Gérard Mestrallet, a pour sa part réaffirmé que le groupe embaucherait 18.000 personnes en CDI en France d'ici 2015, alors que des syndicats de l'entreprise craignent la suppression de milliers de postes du fait d'un plan d'économies lancé fin 2012.
Le producteur d'énergie a justifié cette décision, qui s'inscrit dans le cadre d'une réorganisation de son parc de centrales électriques au gaz européennes, par la concurrence accrue du charbon, qui sape la compétitivité de ses propres installations sur le Vieux Continent. "Bien évidemment, il n'y a pas de plaisir à fermer des outils industriels", a assuré Jean-François Cirelli. Il a rappelé qu'il s'agissait de fermetures ou suspensions non définitives, le but étant de redémarrer ces installations dans "quelques temps, quelques années", quand les conditions économiques se seront rétablies. Une source proche du dossier avait déjà fait part au début du mois de cette décision, alors rapportée par le quotidien "Les Échos". Le groupe s'était contenté d'indiquer à l'époque qu'il préparait une réorganisation de ses centrales au gaz françaises, dans le cadre de la restructuration de son outil de production européen.
À la même tribune, le PDG, Gérard Mestrallet, a pour sa part réaffirmé que le groupe embaucherait 18.000 personnes en CDI en France d'ici 2015, alors que des syndicats de l'entreprise craignent la suppression de milliers de postes du fait d'un plan d'économies lancé fin 2012.