Du biocarburant via une bactérie

La société française de biotechnologies Deinove a annoncé jeudi 13 septembre être parvenue à produire du bioéthanol de seconde génération via une bactérie, revendiquant une "première mondiale" qui simplifie le processus de fabrication habituel et permet d'en réduire le coût. Les équipes de recherche "sont parvenues à isoler et optimiser une souche de bactéries déinocoques capable de produire de l'éthanol à partir d'une biomasse végétale industrielle à base de blé", indique l'entreprise basée à Montpellier. Une solution contenant plus de 3 % d'alcool - et donc 3 % d'éthanol pouvant être utilisé à la place de l'essence - a été obtenue, précise Deinove. Outre qu'il n'utilise pas de matière végétale comestible, le procédé mis au point a aussi l'avantage de ne nécessiter qu'une étape, sans l'ajout habituel d'enzymes ou de levures, souligne l'entreprise. Cela faisait plusieurs années que la société du sud de la France, qui a déposé des brevets en 2009, cherchait à obtenir du biocarburant grâce aux déinocoques. Les biocarburants de seconde génération désignent l'éthanol ou le biodiesel utilisant des déchets ou des végétaux non comestibles par l'homme, par opposition à la première génération, qui utilise les céréales, des plantes sucrières ou des oléagineux pour faire du carburant. Cette percée technologique intervient alors que le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, vient d'annoncer mercredi 12 septembre une "pause" de la France dans les biocarburants de première génération, accusés de contribuer à la flambée des cours des céréales.

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